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EPLS Infos n°10

22 novembre 2011

EDITORIAL

La journée du programme PALFleuve qui annuellement nous plonge dans les profondeurs éclairées de la recherche sur le paludisme, n’occulte bien sûr pas dans nos esprits le coût très lourd en valeurs humaines et économiques que représente cette maladie pour notre continent. Le paludisme coûte cher à 30 pays africains. Les dépenses de prise en charge médicale, les décès liés à cette maladie, son poids sur la productivité représente un tribut sans commune mesure pour les pays où la maladie est endémique.
Le coût des traitements et prophylaxies, la prévention par utilisation de moustiquaires ou/et insecticides, les tests diagnostiques, les pertes de production liée à la maladie ont été évalués. Ainsi, 212 millions de personnes atteintes de paludisme dans 30 pays africains coûtent chaque année 12 milliards dollars en termes d’arrêts maladie, de dépense de santé et de décès chez plus de 700 000 personnes ainsi que de perte de productivité.
Le poids économique de cette maladie a poussé les organisations comme Roll Back Malaria (RBM), sous l’égide des Nations-Unies, à demander aux entreprises de jouer pleinement leur rôle dans la lutte contre cette maladie. Ainsi, ce programme préconise une participation accrue des entreprises privées locales, participation qui dans certains cas a démontré son efficacité. Nous sommes aujourd’hui dans la position de faire reculer enfin la maladie grâce à une pléiade d’outils qui ont montré comme au Sénégal leur efficacité. En fait, le plus difficile est déjà réalisé et les chercheurs sont fiers de leur travail.
Reste maintenant les moyens de pouvoir les mettre en place, et ceci est l’affaire de tous. Nous y trouverons tous un bénéfice sans limite.
G. Riveau

(Données publiées par le Roll Back Malaria - 2 octobre 2011 –)
Voir site : http://www.agenceecofin.com (mot clé : paludisme).

5ème Comité de Pilotage Bilhvax3 à Monaco

L’avenir du vaccin contre les bilharzioses passe par une concertation internationale.
Dans la perspective prochaine des résultats de l’étude Bilhvax 3 « un vaccin contre les bilharzioses » (promoteur Inserm, France), menée [depuis près de 4 ans] par les chercheurs et médecins de EPLS au Sénégal, la Principauté de Monaco vient d’accueillir le 5ème comité de pilotage (COPIL) de ce projet au cours duquel a été évoqué l’avenir du vaccin. Le vendredi 7 octobre 2011, s’est tenu  le 5ème COPIL de Bilhvax3 en présence de M. José Badia, Conseiller du Gouvernement [monégasque] pour les Relations Extérieures, du Professeur André Syrota, Président Directeur Général de l’Inserm, et de Madame Majdouline Sbaï, Vice-présidente du Conseil Régional du Nord-Pas de Calais.
Soutenue depuis 2008 par le Gouvernement Princier de Monaco dans le cadre de sa politique de coopération  internationale, l’étude  clinique Bilhvax 3 est une étape cruciale du développement du candidat vaccin. L’essai clinique, réalisé dans la région de Saint-Louis du Sénégal, évalue l’efficacité thérapeutique du vaccin auprès des enfants âgés de 6 à 9 ans.

 

Si le COPIL a été l’occasion de saluer les efforts entrepris depuis 25 ans par les chercheurs français et sénégalais, il a surtout permis d’évoquer l’avenir du vaccin sur les aspects techniques et financiers afin qu’il puisse dans la mesure de son efficacité, bénéficier aux populations concernées, et cela dans les meilleurs conditions et délais.

Source : Bulletin de la coopération Monégasque du 7 Octobre 2011.

Etude Schisto-VAN à Podor

Du 09 au 19 octobre 2011, s’est déroulée l’étude dénommée Schisto-VAN organisée par EPLS dans le district sanitaire de Podor, plus précisément dans les villages de Fanaye Diery, Niandane et Agnam Towguel. Cette étude qui s’inscrit dans le programme PAL-Fleuve ainsi que dans le travail de thèse de Lobna Gaayeb, concerne des enfants âgés de 6-10 ans résidents de ces villages de la région du fleuve Sénégal.Cette étude a pour but d’évaluer la relation entre bilharziose urinaire, intestinale, anémie et malnutrition, ainsi que les effets de ces affections sur la réponse immune aux vaccins du Plan Elargi de Vaccination (PEV). De plus, cette étude permet de croiser différentes techniques diagnostiques des bilharzioses : filtration urinaire, technique de Kato-Katz, dosage d’antigène cationique circulant des Schistosomes (CCA) et évaluation de la micro-hématurie par bandelette urinaire.
Deux semaines d’intense activité de laboratoire et de terrain ont permis de recueillir bon nombre d’échantillons qui seront testés pour évaluer la prévalence de la bilharziose dans la zone et traiter les enfants parasités et anémiés. Merci à tous ceux qui ont de près ou de loin participé à la réussite de cette mission ; particulièrement les populations des villages concernés, les ICP et les ASC, le Dr Diop médecin chef du district sanitaire de Podor et toute l’équipe EPLS. 

M. Seck

5éme Journée Scientifique du programme PalFleuve

Organisée par EPLS, la 5éme cinquième Journée Scientifique du programme PalFleuve (Paludisme dans la vallée du fleuve Sénégal) s’est tenue le 28 Octobre 2011 à Saint-Louis du Sénégal.

 

Cette manifestation a réuni de nombreux scientifiques venus de L’IRD de Dakar, de Montpellier et de Cotonou, des Universités de Dakar, de St Louis et de Lille, des Instituts Pasteur de Dakar et de Lille et bien sûr de EPLS.

Ces chercheurs qui concentrent leur énergie depuis cinq ans sur les problématiques du paludisme dans la vallée du fleuve et plus largement au Sénégal, abordent le sujet avec une multidisciplinarité forte.  Cela passe par l’étude des vecteurs (moustiques), les facteurs immuno-modulateurs de la réponse immune, l’influence des facteurs environnementaux sur la transmission et la gravité de la maladie, la modélisation de la transmission, jusqu’à l’étude des conséquences de l’endémie palustre dans divers domaines de la santé publique.
La forte majorité de jeunes chercheurs brillants démontre la qualité et assure ainsi l’avenir du programme. Les communications ont permis de faire le point sur les avancées scientifiques du programme et définir les prochaines étapes de cette collaboration entre institutions de renoms.
B.M.Baldé

EPLS participe au « Kick-off » du TB-TEA à Berlin

La réunion de lancement du programme TB-TEA (pour Tuberculosis Vaccine Trials in Europe and Africa) s’est tenue au Max Planck Institute de Berlin le mardi 17 novembre 2011.  Ce programme de trois ans, issu de l’initiative européenne TB VI (pour Tuberculosis Vaccine Initiative) est un programme EDCTP de la CE (European and Developing Countries Clinical Trials Partnership).

     

Le TBTEA rassemble donc des organisations de recherche européennes et africaines pour améliorer et renforcer les capacités dans le domaine de la recherche de nouveaux candidats vaccins contre la tuberculose.

 

Ainsi par ce programme, les deux continents s’associent pour permettre les échanges de savoir-faire en essai clinique, explorer ensemble les nouvelles approches vaccinales contre la tuberculose, et transférer les connaissances entre les diverses institutions. En Afrique, EPLS avec le IDI d’Ouganda ont été sélectionnés comme prochaines plateformes pour les essais cliniques des nouveaux candidats vaccins contre la tuberculose.
Notre participation à ce programme qui rend hommage à notre détermination de travailler dans l’application de la démarche qualité, nous permet d’aborder de nouvelles recherches en infectiologie tout en valorisant nos acquis en recherche clinique.
G.Riveau

La Directrice du CHRSL appelée à d’autres responsabilités

Le Docteur Khadessa Sy Diao, Directrice du Centre Hospitalier Régional de Saint Louis depuis quatre ans quitte ses charges Saint-Louisiennes pour occuper la fonction de Directrice Générale de l’hôpital pédiatrique à vocation sous-régionale de Diamniadio (Dakar).
Tous les membres de EPLS et particulièrement sa Direction désirent remercier très chaleureusement le Docteur K. Sy Diao pour son implication brillante dans les programmes de recherche clinique entrepris par notre Centre.
La constance de son soutien, son esprit collaboratif, son sens de l’hospitalité professionnelle, se sont ajoutés à ses nombreuses qualités humaines. EPLS rend donc hommage à une Directrice d’une stature particulière et à sa personnalité humaniste et dynamique qu’elle aura su insuffler au Centre Hospitalier de notre région au bénéfice de tous.
Lors de notre dernière entrevue au COPIL à Monaco, nous avons décidé d’un commun accord de rester en contact par amitié sincère et bien sûr pour continuer à développer ensemble la recherche clinique pédiatrique au Sénégal.
G.Riveau

Programme Bilhvax3 ; les projets villageois se concrétisent

Les projets villageois qu’exécute EPLS dans le cadre du programme Bilhvax3 représentent une double nécessité éthique pour les 13 villages impliqués. D’une part la participation des populations à l’essai clinique qui aura été des plus constantes et désintéressés, nécessite un dédommagement communautaire assurant un certain équilibre dans cet échange collaboratif. D’autre part, ces actions sont orientées essentiellement vers l’accroissement de la prévention sanitaire et l’hygiène environnementale au niveau des écoles et centres de santé concernés.


Ce programme est pour l’instant soutenu financièrement par EPLS et la Coopération Internationale Monégasque. Ainsi, des salles de classes et sanitaires tout neufs et/ou entièrement rénovés ont été récemment livrés dans les écoles de Ndiaoudoune, Mbakhana, Ross Bethio 1, Ross Bethio Ndiorno, et Ross Bethio Santhiaba. L’usage de ces réalisations est effectif depuis la rentrée académique 2011.  Les autres interventions qui concernent les villages de la communauté rurale de Diama, débuteront au plus tard au début du mois de janvier 2012.
F. Kane

 
Deux publications scientifiques supplémentaires à notre actif en 2011

Suite à une longue recherche développée par le Docteur Jean Biram Sarr à Saint-Louis, à Marseille et à Montpellier, les résultats qui en découlent, viennent d’être acceptés pour publication dans Parasites and Vectors. Ce travail marque un nouveau tournant dans l’implication des facteurs de variation de la réponse immunitaire contre le paludisme chez l’enfant en zone de faible endémicité.

 

Sarr J.B., Orlandi-Pradines E., Fortin S., Sow C., Cornelie S., Rogerie F., Guindo S., Konate L., Fusaï T., Riveau G., Rogier C. and Remoué F. 2011. Assessment of exposure to Plasmodium falciparum transmission in a low endemicity area by using multiplex fluorescent microsphere-based serological assays. Parasites & Vectors.

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Un article relatif à l’une des études du Docteur Philippe Bonnard en collaboration avec Samy Boutouaba-Combé, sur l’apprentissage des gestes échographiques pour le diagnostic des conséquences pathologiques de la bilharziose urinaire, vient d’être acceptée dans American Journal of Tropical Medicine and Hygiene.


Bonnard P.,  Boutouaba S., Diakhate I., Seck M., Dompnier J-P., and Riveau G. 2011. Learning curve of vesico-urinary ultrasonography in Schistosoma haematobium infection with WHO practical guide: a “simple to learn” examination. Am. J. Trop. Med. Hyg.


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Une convention qui pose les bases du futur CHU à l’UGB

L’Université Gaston Berger de Saint-Louis a signé le vendredi 11 Novembre 2011, une convention avec ses partenaires nationaux et français impliqués dans le projet de mise en place d’un futur Centre Hospitalier Universitaire. L’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et  l’hôpital régional de Saint-Louis (HRSL) pour la partie sénégalaise, le Centre Hospitalier Régional Universitaire  (CHRU) de Lille ainsi que de la faculté de Médecine de Lille et de l’ambassade de France au Sénégal pour la partie Française.




Le directeur de l’UFR Santé de l’UGB, le Professeur Lamine Guèye, a rappelé l’importance capitale que revêt cette convention dans le développement de cette jeune UFR qui va pouvoir renforcer ses capacités dans le domaine des maladies chroniques non transmissibles. L’institution universitaire devrait bénéficier d’un renforcement de capacité pour prendre en charge les populations des régions du Centre et du Nord, à travers l’installation d’un CHU à l’UGB qui présentera un plateau technique élevé. Monsieur Yvonick Morice, Directeur Général du CHRU de Lille s’est dit très satisfait de cette ouverture de partenariat qui existait déjà entre son institution et l’hôpital régional de Saint-Louis. Enfin, le recteur de l’UGB, le Professeur Mary Teuw Niane, a rendu hommage au soutien constant apporté par la France à son université.
Selon le Pr Niane, dans un monde où les exigences et les possibilités prennent une envergure planétaire, l’Université Gaston Berger suit de près le rythme de l’internationalisation universitaire pour préserver l’excellence et la qualité de ses enseignements.
B.Baldé